Camarades, les salariés sont menacer de servage par le projet « Loi Travail » c’est inadmissible, le gouvernement après avoir prolongé l’état d’urgence à le pied sur la pédale libérale. Le patronat exulte de bonheur et s’empresse de dire partout que cela est la bonne direction que si ils étaient élus, ils voteraient le projet, les libéraux et les conservateurs de droite comme de gauche se pressent les uns après les autres sur les médias qu’ils veulent voter le texte en l’état. Le patronat local à l’instar des cochons de la COOPERL en profitent pour prendre les salariés en otage et impose le cahier de revendication patronale à l’ouverture de la NAO, a comme point d’ordre et argument la distorsions de concurrence et les éleveurs sous la pression des dirigeants de la Cooperl ont du faire des efforts et accepter de produire à perte. Vous salariés dixit le patron, vous allez devoir aussi en faire de même, le projet patronal COOPERL c’est: baisse  gel des salaires, baisse des primes, fin du 13 mois… modification des amplitude de travail. Par contre lorsque l’on interroge le patron sur ses projets de 66 millions d’investissement il répond que ce n’est pas le sujet, quand on l’interroge sur la prime exceptionnel de noël de 16000€ qui a été remises au cadres dirigeant il haussent les épaules! Bref sa proposition c’est les salariés et les paysans sont ma variable d’ajustement bref le servage. Alors félicitations aux salariés qui avec FO CFDT et CGT ont démarré la grève depuis hier et la tiennent sous la pression d’une direction hyper agressive et de leurs huissiers. Et ce jour lors des négos l’employeur à continuer sa prise d’otage (car n’en doutons pas ils veulent que le gouvernement applique dispense expérimentale de cotisation sociale pour les salariés comme ils rêvaient de l’obtenir dans le droit à l’expérimentation qui faisait parti du projet du pacte d’avenir que FO avait en son temps et seul bloqué). Je peux officiellement vous relayer que à l’instar de l’initiative de FO les délégués des OS FO, CGT et CFDT ont claqué la porte lorsque le patron a refusé tout autre négociation que sa position patronal, toutes les OS ne sont pas sortis la CFTC et la CGC sont restés bien à l’abris dans le bureau du patron alors que nos délégués discutaient avec l’assemblée générale des salariés. Et c’est donc la reconduction de la grève qui a été voté. Et encore de source sure je peux vous annoncer que celle ci s’étend et reprend dès lundi sur les sites Lamballe, Saint Brieuc, Montfort, Loudéac et Lyon. Les salariés sont pris en otage et bien avec leur syndicat ils prennent leur décision pour se défendre à savoir la grève. Autre brève au nom de notre commission exécutive j’ai rencontré jeudi les OS qui étaient à nos cotés depuis le combat sur l’ANI flexi sécu de 2013. Et à l’instar de notre confédération que j’ai félicité au passage de ne pas avoir signé le texte « c’est pas bien » de l’intersyndicale nationale, j’ai proposé que nos OS communique dès le début de la semaine prochaine sur deux points, à savoir RETRAIT du projet de « Loi Travail » et stop à toute répression syndicale. Aussi camarades, face aux dangers grave qui menacent la classe ouvrière nous devons en débattre avec tous nos syndicats en AG FO dans un premier temps et de toute Urgence et dès le 10 mars nous avons une salle, puis préparer un meeting tout public comme l’a décidé notre CE et nous organiser pour gagner le retrait de ces textes inacceptables et puisqu’il le faut car nous ne sommes pas et nous refusons d’être les otages de leur politique de la dette et de l’offre de marché nous ferons la grève. Et contre la:

« Loi Travail », FO 22  dit NON et organise la riposte

Devant l’urgence de la situation nous vous demandons de venir NOMBREUX à l’AG des syndicats FO
La parole est aux adhérents et à leur délégué.

Et aux manifestations aux grèves et meeting que nous devons organiser

TOUS en AG le jeudi 10 mars 2016  à 18h petite salle de Robien

NON, à la destruction du Code du Travail

La situation est très grave, nous devons TOUS refuser cette destruction.

L’urgence dont fait preuve le gouvernement à casser nos droits nécessite l’état d’urgence sociale et syndicale.

L’Union Départementale FO s’insurge contre l’avalanche dévastatrice de mesures régressives proposée par le gouvernement « socialiste » Hollande-Valls-El Khomri dans leur projet de loi sur le travail.

Sans entrer dans le détail du bouleversement de l’architecture du droit du travail qui sera générateur de multiples et variées régressions à moyen terme par le jeu des accords d’entreprise, le projet contient lui-même d’inacceptables reculs des droits sociaux :

  • la durée du travail est débloquée à 12 heures par jour, et 40 heures hebdomadaires pour les apprentis,
  • les heures supplémentaires modulées sur 3 ans ne seront plus payées, leur majoration baisse,
  • le licenciement économique est facilité, voir nous pourrons tous être …
  • le repos quotidien de 11 heures peut être réduit,
  • les indemnités en cas de condamnation pour licenciement abusif sont réduites,
  • les syndicats pourront être contournés par « référendum », les salariés des TPE seront soumis aux forfaits jours
  • La forfaitisation des prud’hommes qui est une attaque supplémentaire sur la séparation des pouvoirs et faciliter les licenciements
  • etc…une régression sociale énorme.

Il s’agit de raser, y compris à coup de « 49-3 » prévient la ministre, toutes les défenses patiemment et durement conquises au fil du temps, et de passer d’un Code du travail dont l’objet est de protéger les salariés à un code qui protégerait les entreprises et les patrons !

Au final on aura des salariés flexibles et insécurisés, sans bénéfice pour l’emploi.

Et les employeurs comme ceux de la COOPERL en profitent pour détruire les conditions de travail et salaire.

La ministre El Khomri ment honteusement en prétendant que son projet « ne réduit pas les droits des salariés ». Pour l’UD FO, ce projet est une véritable déclaration de guerre à l’ensemble des salariés du pays.

Ce gouvernement, continue les actions de destruction des droits des salariés: après la loi dite de sécurisation de l’emploi, Le PPCR, la Loi NOTre, la loi Macron, la loi Rebsamen, les rapports Combrexelle et Badinter et les attaques sur la convention d’assurance chômage et les retraites ; il s’agit à nouveau de modifier les textes en prétendant améliorer les droits des salariés, mais en les réduisant en réalité. Seules les entreprises sont sécurisées, au prétexte de relancer l’emploi, sans aucune démonstration de l’efficacité des mesures précédentes.

Merci de nous informer de votre présence à l’AG et nombre d’adhérents et de délégués qui pourront vous accompagner

Cette AG de crise est préfiguratrice de Meeting tous publics que nous devont préparer d’urgence et de discussions pour préparer la riposte sociale afin de gagner le retrait pure et simple du projet « LOI TRAVAIL »

Car ce texte n’est ni amendable, ni négociable.