Confédération FO
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20160303Ce soir les délégués de l’intersyndicale FO, CGT, CFDT de la COOPERL (un seul délégué par OS puisque c’était la volonté du patron) ont été reçus 10 minutes par leur dirigeant , cela était une farce, ce n’était pas une rencontre de négociation car l’employeur qui a décidé d’un bras de force avec le gouvernement pour obtenir des ristournes, impose sa vision sociale économique à savoir: baisse des salaires et augmentation des cadences et il continue à prendre les salariés en otage. L’assemblée générale des salariés a en conséquence votée à l’unanimité la poursuite de la grève. Comme il fait froid et qu’il pleut une salle des fêtes est mise à disposition dans la commune voisine de Maroué ou il pourront s’organiser pour la poursuite du mouvement. Au regard de ce contexte inacceptable ou les salariés sont pris en otage par un employeur qui utilise ses salariés comme variable d’ajustement pour faire un bras de fer avec le gouvernement au nom de leurs Unions Départementales les secrétaires généraux de FO, CGT, CFDT, vous transmettre ce communiqué unitaire. Merci de bien vouloir donner suite dans votre journal demain il rentre dans le sixième jours de grève. Pour l’intersyndicale FO, CGT, CFDT concernant le combat des salariés de la COOPERL

Eric Le Courtois

COMMUNIQUE  DES UNIONS DEPARTEMENTALES FO – CGT– CFDT DES COTES D’ARMOR

Nos Unions Départementales apportent leur soutien aux salariés de la COOPERL en grève qui revendiquent le respect de leur travail et de leur salaire.

Le comportement de l’employeur est inacceptable, ce n’est pas de la négociation c’est un retour au 19ème siècle ou le patron « maitre » décide comme bon lui semble du salaire et des conditions de travail.

En l’occurrence, nous estimons qu’il n’y a aucune négociation, mais une vraie prise d’otage des salariés. Cette situation est amplifiée par le discours brutal et à sens unique du dirigeant de la COOPERL dont l’objectif est la baisse des salaires mais aussi par l’attitude des cadres du directoire qui font forte pression sur les salariés, les grévistes et leurs délégués.

Au regard de la situation alarmante, nos Unions Départementales FO, CGT, CFDT interpellent les autorités préfectorales pour que des négociations dignes de ce nom puissent être ouverte et si nécessaire avec un médiateur.

 Saint Brieuc le 02 mars 2016