Confédération FO
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Aujourd’hui 24 septembre 2015, plus de 300 agents ont manifesté depuis l’hôpital public de St Brieuc jusqu’à l’ARS, à l’appel de l’intersyndicale CGT, FO, CFDT à l’occasion de leur 4ème jour de grève en moins de 15 jours.
La mobilisation reste importante et la détermination des agents monte encore au regard de l’absence totale de réponse apportée à l’occasion des diverses délégations…

Les revendications affichées par l’intersyndicale portent principalement sur :

  • l’arrêt des suppressions d’emplois,
  • l’augmentation des effectifs
  • l’arrêt des fermetures de lits,
  • l’arrêt des restructurations…

Dans le cortège, on peut entendre « moins d’argent pour le capital, des moyens pour l’hopital ; Marisol si tu savais, ta politique etc… non, non, non à son application ; heures supplémentaires NON !… emplois supplémentaires, OUI ! ».

« Nous recevoir c’est insuffisant, la question c’est qu’est ce que vous avez à nous donner, on veut des postes,
des moyens supplémentaires »…
« On vient chercher des réponses, c’est notre 4ème jour de grève, les personnels en ont mare ! »
« On ne peut plus accepter de ne pas être entendu, on va lâcher le mouvement, on veut du personnel ! »

Les personnels interviennent tour à tour : « dans le service où je travaille, il y a 6 arrêts, on nous rappelle nous aussi les nuits, les week-end, on pense sans arrêt à notre travail, on rappelle le service parce qu’on a oublié quelque chose, on n’a plus de vie de famille, on est crevé !… Venez avec nous dans les services, vous vous rendrez compte, il faut que Marisol Touraine vienne aussi, pour voir dans quelles conditions on travaille… ».

« Nous ne sommes plus efficaces, par manque de moyens, nous sommes bien souvent 1 pour 2, voire 1 pour 3, les collègues n’en peuvent plus, ils craquent »… Ici, les collègues sont 7 pour 13 postes, les agents sont rappelés, pour faire des nuits supplémentaires, ou prendre un week-end, on ne peut plus accepter, si rien ne change on bloquera tout !! ».

« En maternité, il y a 30 lits, on nous a supprimé des lits, mais il reste que nous ne sommes que 4 pour 7 postes, on ne peut plus prendre en charge les enfants et les mères dans de bonnes conditions. Il nous faut des moyens supplémentaires !! »

Une autre : « aux capucins, les personnes âgées sont délaissées, ce n’est pas acceptable ! »

Vous nous entendez, vous comprenez, mais aucune réponse sur nos revendications, et à plusieurs reprises, la réponse de la directrice de l’ARS fut accompagnée par des : « bla bla… », « paroles, paroles… », de la part de l’assemblée, et puis aussi « il va y avoir des accidents » !!

Dans le cortège avant de terminer la manifestation sous les fenêtres de l’administration, on entendra :« Faut
pas lâcher, faut pas lâcher ! »

A noter que le lundi 28 septembre, les personnels se réuniront en assemblée générale afin de décider de la poursuite de leurs actions.

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