Confédération FO
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L’union départementale FO 22, appelle à continuer la mobilisation par la grève. C’est par total respect du fédéralisme que nous serons présents pour cet appel de toutes les fédérations de la fonction publique                     et notre engagement sera renforcé par cet appel interprofessionnel public/privé. La régression sociale qui s’installe dans les services publics est du même ordre que celle qui se construit pour les salariés du privé. Désormais il est connu de tous que de nombreux salariés de la fonction publique (postes, collectivités territoriales, hôpitaux, enseignement,…), sont sous contrat privé. Pour notre UD les combats syndicaux en cours qu’ils soient Public ou Privé sont de faits indissociables et l’UD appelle à poursuivre l’action et la grève, mais sur nos mots d’ordre et sur les revendications de nos syndicats :

  • Abrogation des ordonnances, de la loi El Khomri, qui liquident le code du travail, abrogation du PPCR dans la fonction publique qui démantèle le statut.
  • rattrapage de la perte de pouvoir d’achat depuis 2000 (de 300 € à 500 € mois selon la catégorie.
  • augmentation uniforme de la valeur du point d’indice, dans les 3 versants de la FP.
  • arrêt des suppressions de postes, contre les 120 000 programmés dans les 5 ans dont 16 000 en 2018, titularisation des précaires.
  • défense du statut général du code des pensions civiles et militaires, et des statuts particuliers de la FP.
  • maintien du calcul des retraites sur les 6 derniers mois ; contre la retraite par point.
  • arrêt des politiques de destruction du service public et de privatisation, aucune fermeture de bureau de poste, de perception, d’école, de service…
  • arrêt des Groupements Hospitaliers Territoriaux (GHT) qui condamnent les hôpitaux de proximité.
  • défense de la sécurité sociale, aucune suppression de cotisations sociales, arrêt des exonérations de cotisations.
  • contre la CSG et bien son augmentation, aucun jour de carence.

L’UD FO 22, a été dans l’action dès les premières mobilisations de septembre, par la grève et les manifestations, aux côtés de nos camarades du secteur privé, pour le retrait des ordonnances Macron, continuant ainsi le combat mené l’an passé contre la loi El Khomri.

Le bureau de l’UD FO 22, a pris acte de la résolution du CCN de FO des 28 et 29 sept et apporte son total soutien aux salariés du Public mais également du Privé qui poursuivent ou s’engagent dans la grève afin de défendre nos droits et nos conquêtes sociales.

Extrait des résolutions du CCN de FO des 28 et 29 sept 2017 : « Contre les ordonnances, FO est déterminée à défendre les droits des salariés …FO poursuit son combat contre la loi « Travail » d’août 2016, y compris sur les aspects juridiques, constitutionnels, conventionnels et réglementaires. Le CCN revendique son abrogation…Concernant les ordonnances sur le Code du travail, celles-ci s’inscrivent dans la même logique néolibérale que FO dénonce. … les textes finaux comportent nombre de mesures inacceptables, dont le CCN revendique le retrait. En effet, celles-ci constituent une véritable régression sociale et certaines mettent en péril le syndicalisme confédéré… C’est pourquoi FO a voté contre ces ordonnances …Compte tenu de la gravité de la situation et des risques qui se profilent pour les travailleurs et les droits sociaux (décrets de mise en œuvre des ordonnances, Assurance chômage, formation professionnelle, service public, retraites), le CCN considère qu’une mobilisation interprofessionnelle avant la ratification des ordonnances est nécessaire. Pour la République et le service public :… en grève le 10 octobre, S’opposer au libéralisme et à l’austérité :… Libres, indépendants, revendicatifs … ».

Dans tous les secteurs Public comme Privé, nous connaissons une forte dégradation des conditions de travail, celles-ci sont le résultat direct du capitalisme qui soumet tous les secteurs à la concurrence des marchés et crée du dumping social, détruit les services public fait perdre leur statuts à de nombreux salariés qui passent ainsi de la FP à des GIP ou EPIC …

Les restrictions budgétaires, les transferts de compétences successives, les recompositions de services…, produisent des effets désastreux dans tous les établissements qu’ils soient Public ou Privé.

Ce sont des pans entiers de la république sociale qui sont sur la sellette « urgences de Paimpol, fermetures de lits ou transfert de services, avec leurs lots de réorganisation fusion, de pressions sur les personnels des remises en causes des droits même les plus élémentaires, comme ceux du droit de grève au CH2P de Lamballe … remise en cause des instances…, les camarades sont obligés de mener des actions en justice (TA, TI, CPH) pour l’application du droit.

De partout dans les Côtes d’Armor, quels que soient les secteurs, les dégâts de cette politique de violence budgétaire et des moyens retirés et amplifiés par des violences managériales sont considérables, avec les fermetures de bureaux de postes, de trésoreries, d’écoles, commissariats, des fins de contrats, des non renouvellements, augmentation des coûts d’inscriptions pour les étudiants, diminution de l’allocation logement, ouvertures le dimanche, … ! Les combats syndicaux sont permanents, pour exemple en date, c’est à l’ENSSAT de Lannion (école supérieur très renommée pour la formation des ingénieurs qui dépend de l’université Rennes 1) que les personnels soutenus par leur syndicat organisent la résistance syndicale pour défendre leurs collègues du secteur administratif dont les postes sont mis en danger par les restrictions fusions.

Oui camarades, que nous soyons agent de la FP ou salarié du Privé, nous sommes tous touchés et soumis à ces modes de gestion qui sont source de stress pour le personnel et détériorent les conditions de travail avec parfois des conséquences catastrophiques. Cette situation intolérable résulte directement de la politique d’austérité des Gouvernements successifs.

Et côté privé dans toutes nos Conventions Collectives Nationales, ce sont les indemnités de départ en retraite, les indemnités pour travail des dimanches et jours fériés, les 13ème mois, ainsi que les primes d’ancienneté qui vont être renvoyées à la négociation d’entreprise, en effet, de trop nombreux thèmes sont exclus de la négociation de branche et renvoyés à celle de l’entreprise, là où le rapport de force pour négocier, est le plus fragile.

Et nous le savons tous bientôt cela va être de même dans la fonction publique : C’est une attaque sans précédent sur les salaires, c’est une mise en concurrence de tous les établissements qu’ils soient du secteur commercial ou à but non lucratif.

Pour notre UD, la meilleure des manières de marquer notre solidarité interprofessionnelle, c’est d’affirmer que les attaques qui visent à liquider le code du travail et le contrat de travail visent également les fonctionnaires. Nous refusons que nos droits collectifs, acquis depuis plus de 50 ans de négociations dans nos Conventions Collectives Nationales, soient pulvérisés par la mise en œuvre de ces Ordonnances. La liste des revendications patronales (après toutes les exonérations offertes et leur bingo au CAC 40) que déroule le gouvernement est inacceptable : inversion de la hiérarchie des normes et du principe de faveur, primauté des accords d’entreprise, destruction du CDI, extension du CDD de chantier, remise en cause des prud’hommes, refonte des instances du personnel, individualisation des droits, etc. toutes ces mesures contenues dans la loi El Khomri se trouvent amplifiées par les ordonnances Macron, et trouvent leur pendant dans la Fonction publique avec notamment le PPCR. Ce dispositif procède des mêmes formes d’autoritarisme politique que celui des ordonnances puisque le gouvernement a décidé en l’absence d’accord majoritaire de passer outre la position exprimée par la majorité des organisations syndicales.

Alors quand le 22 septembre 2017, Monsieur Emmanuel MACRON, Président de la République, a signé précipitamment, sous les projecteurs et les caméras, les Ordonnances portant application à réforme du Code du Travail, tentant ainsi de faire croire que tout serait gravé dans le marbre, alors que des décrets d’application sont encore nécessaires… Un vote de ratification de la Loi doit d’avoir lieu à l’Assemblée Nationale dans la semaine 47 de novembre 2017. Pour toute réponse nous organisons et appelons en interprofessionnelle à amplifier la résistance syndicale. Nous le savons tous face au blocage économique du pays, ils reculeront.

Mardi 10 octobre dans les Côtes-d’Armor,  nous ne laisserons pas détruire la république sociale, nous défendrons nos droits ; Contre la régression sociale, nous serons en grève et dans les mobilisations:

  • Saint-Brieuc : 11h Place de la Liberté
  • Lannion : 11h parking de la Poste
  • Dinan : 11h30 Esplanade de la Résistance