L’Union départementale FO des Côtes-d’Armor a participé nombreuse à toutes les mobilisations qui, depuis le mois de mars, ont vu défiler des millions de travailleurs pour le retrait du projet de loi travail. Les grèves et manifestations, celles du 31 mars et du 14 juin en particulier, ont démontré de façon éclatante la volonté des salariés de d’arracher le retrait de ce projet.

Comme tous nos camarades nous avons étudié soigneusement le projet El Khomri : l’inversion de la hiérarchie des normes, présente dans l’ensemble du texte, comme toutes les attaques contenues dans ses différents articles justifient pleinement le maintien du mot d’ordre de retrait qui a su souder les militants FO, CGT, FSU, Solidaires depuis le début du conflit. L’UD FO 22 considère que le mouvement engagé en France est la meilleure forme de notre solidarité avec nos camarades qui, dans les différents pays d’Europe (Italie, Belgique, Grèce, Grande-Bretagne…), sont confrontés aux mêmes attaques, aux mêmes projets.

Dans la stricte tradition de FO, l’UD FO22 considère que la régression sociale ne se négocie pas.

L’UD FO 22 considère que FO doit tout mettre en œuvre pour poursuivre et amplifier la mobilisation, à la hauteur nécessaire, en préparant soigneusement le blocage du pays par la grève, si les minoritaires de tous poils, dont le gouvernement, persistent à ne rien entendre et à mépriser l’expression majoritaire.

Les nombreuses grèves sectorielles particulièrement déterminées, engagées ces dernières semaines dans notre département (Territoriaux St Brieuc, Conseil départemental, Pompiers, Cooperl, Sodexo, Lidl, Météo France…), le démontrent : « les travailleurs sont prêts », comme le clamait le mot d’ordre le plus repris dans les cortèges de ces derniers mois dans les Côtes-d’Armor.

L’UD FO considère que ni les journées d’action à répétition, ni les multiples actions « médiatiques », « sociétales », « festives » ou « commandos » qui se préparent ces temps-ci ne sont à la hauteur de la situation.

Les travailleurs, au premier rang desquels les syndiqués FO, attendent de notre confédération qu’elle prenne la tête de l’organisation soigneuse et tenace de la grève qui bloquera le pays, jusqu’au retrait du projet de loi travail. Nous n’avons pas le choix. Face aux destructeurs du Code du travail, face aux dangereux reculs démocratiques auxquels ceux-ci ont recours ; pour préserver nos droits collectifs, pour préserver notre organisation syndicale,

Nous devons gagner le retrait !