Editorial de Jean-Claude Mailly (FO-Hebdo) du mercredi 11 octobre 2017

À l’instar des autres secrétaires généraux de confédérations, je rencontrerai le président de la République à sa demande.

Il s’agit d’examiner le calendrier, la méthode et la finalité des concertations à venir sur l’apprentissage, la formation professionnelle puis l’Assurance chômage.

Ce sera aussi l’occasion, deux jours après la grève et les manifestations des trois fonctions publiques, de rappeler nos positions ainsi que la nécessité de répondre, plus largement, aux inquiétudes qui s’expriment de plus en plus, à juste titre, et qui se transforment en colère sourde.

Je rappellerai également nos positions sur les ordonnances travail et notre rejet des points que nous considérons comme inacceptables.

À l’heure où ces lignes sont écrites, la réunion des organisations syndicales n’a pas encore eu lieu.

Nous y défendrons nos positions conformément à la résolution du CCN, qui s’impose à toutes les structures de la confédération. Cela s’appelle tout simplement le mandat et il vaut pour tout le monde.

Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement.

Libre, indépendante, démocratique et réformiste, telle est Force Ouvrière, qui entend avancer sur ses jambes : la négociation (ou concertation) et l’action.