Confédération FO
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Camarade,

Il y a une urgence sociale,
Contre la vie chère, il y a une urgence sociale pour une vraie augmentation générale des salaires.

Les appels à la grève et aux débrayages résonnent dans tous les secteurs professionnels. C’est dans l’UNITE que la CGT, FSU, Solidaires et FO des Côtes d’Armor déclarent que l’urgence sociale demeure intacte et que les réponses du gouvernement ne sont pas à la hauteur des attentes de la classe ouvrière.

Pour l’instant, Macron s’offre une campagne européenne sur le dos des contribuables. Nous revendiquons une vraie réponse solidaire sur les salaires et les pensions.

Cette réponse ne peut être la répression des manifestants et l’atteinte à la liberté de manifester. Le « grand débat national » ne peut, ni se substituer, ni contourner, encore moins être opposé, aux revendications sociales et syndicales.

CAMARADE, C’EST L’HEURE DE LA GREVE

Il y a Urgence Sociale, contre la vie chère, pour une vraie augmentation générale des salaires avec les Cotisations Sociales qui nous créent nos droits collectifs, notre sécu, notre système par répartition…

Avec un Smic à 80 % du salaire médian, soit 1 450 € net, et une augmentation du point d’indice de tous les salaires et pensions, ainsi que des minimas sociaux.

Il y a Urgence Sociale pour une fiscalité re-distributive, une imposition plus forte des plus hauts revenus et de la détention de capital ; stop à la flat taxe; retour de l’ISF.

Pour la suppression des aides publiques aux entreprises qui ne servent ni l’emploi, ni la revalorisation des salaires, ni l’investissement de l’appareil productif, et mettent à mal notre protection sociale.

Car nous le savons tous, la prime Macron désocialisée et défiscalisée, c’est la négation de l’avenir ; la suppression de nos cotisations sociale, c’est la fin de notre sécurité sociale ! C’est du travail au black.

Il y a Urgence Sociale : la protection sociale collective, c’est notre droit : au chômage, au logement, à la sécurité sociale…

Nous nous opposons à l’étatisation de l’Unedic. Nous revendiquons le rétablissement du paritarisme de gestion, garant de la solidarité pour les salariés ; c’est une nécessité pour la république sociale. Cela suffit l’OPA sur nos droits par la Macroneuse et ses profiteurs.

Maintien des droits des salariés privés d’emploi.

Il y a Urgence Sociale, pour mettre fin à la destruction des Services Publics. Stop aux Lois et textes «  NOTRe, GHT et CAP 2022 » qui font fondre nos hôpitaux, nos écoles, nos Universités, nos bureaux de postes, et tous les services facteurs d’égalité, de droit et de liens sociaux.

Il y a Urgence Sociale, contre la REFORME DES RETRAITES

A FO, nous expliquons à tous que cette question touche l’ensemble des salariés Public Privé. Cela suffit de dire aux jeunes qu’ils n’auront pas de retraites, cette question est un vrai choix d’orientation libérale qui conduit à dégradation des politiques de politiques de protection sociale.

Cela conduit à l’individualisation encore et encore. A la loi du plus fort. C’est pour cela que nous revendiquons le système par répartition et la solidarité intergénérationnelle !

  • Une exactitude : la cotisation fonde le système par répartition de solidarité entre les actifs et les retraités ;
  • Une exigence : la conservation du système par répartition ;
  • Une nécessité : le maintien du code de pensions civiles et militaires ;
  • Une évidence : aucune remise en question des pensions de réversion ou d’orphelin ;
  • Une urgence : garantir et revaloriser le pouvoir d’achat des retraites et des pensions par l’indexation des pensions sur les salaires et l’annulation de la hausse de la CSG.
  • Pour le maintien des 42 régimes spéciaux! FO refuse la création d’un régime unique par points, a minima, synonyme d’individualisation et d’incertitude permanente. Nous le répétons la retraite à point, c’est le travail sans fin !

DEFENDRE LE SERVICE PUBLIC

Pour FO, le service public n’est pas une dépense, mais un investissement pour tous.

Pour l’égalité d’accès aux droits à : la santé, l’éducation, la mobilité, la sécurité,…, nous revendiquons des Services Publics, partout sur le territoire, en réponse aux besoins de la population, avec des moyens suffisants en personnels sous statut, pour un bon exercice de leurs missions.

Retrait immédiat du projet de loi dit « pour une école de confiance » car le Ministre Blanquer veut en finir avec l’école publique. C’est tous ensemble que nous devons combattre la casse programmée de l’éducation nationale.

Nous l’affirmons « Pas de République, sans Service Public » !

La doctrine libérale du président fonctionne à plein régime pour servir les intérêts du patronat et des riches, et de leur gouvernement.

Derrière les images médiatiquement chocs, les textes d’oppressions contre les libertés individuelles et contre le droit de manifester se renforcent d’une logique policière où les Préfets deviennent des Commissaires Politiques où le sinistre CASTANER pose un projet digne d’un glissement dictatorial. L’article 2 de ce projet suffit à comprendre les intentions de la loi dite « anti-casseurs » : l’article 2 de la « loi anti-casseurs », prévoit que lorsqu’une personne « constitue une menace d’une particulière gravité pour l’ordre public, le représentant de l’État peut, par arrêté motivé, lui interdire de participer à une manifestation sur la voie publique ». Concrètement, jusqu’à présent, seuls un juge et une condamnation judiciaire pouvaient interdire individuellement le droit de manifester. Avec le nouveau texte, le préfet pourra lui aussi le faire, par décision administrative. C’est cet aspect que dénoncent les associations des droits de l’Homme. Ce projet est dangereux et insupportable pour la classe ouvrière. Il soulève notre totale indignation et notre réprobation syndicaliste, et d’ores et déjà nous en demandons son retrait.

Camarade, prenons nos responsabilités contre la barbarie de ce gouvernement libéral : la grève est une impérieuse nécessité. Nous devons réussir le 19 mars et discuter dans toutes les A.G. de sa reconduction jusqu’au retour des moyens de la république sociale.

  • Augmentation générale des salaires
  • Non à la retraite par points
  • Abrogation des lois Rebsamen, El Khomri et Macron, détruisant le code du travail
  • Abrogation des lois nocives aux services publics et du projet CAP 2022
  • Restauration des CHSCT dans les entreprises
  • Pour la défense du droit de grève, de la liberté de manifester :
  • Retrait du projet de loi « anti-casseurs », qui n’est en fait qu’une restriction du droit de grève et de manifester. Elle s’oppose au droit de grève et à la liberté

À partir de ce jour L’UD FO 22 appelle les syndicats avec les salariés, à se réunir en AG pour préparer la reconduction de la grève public/privé.

Tous en grève, bloquons l’économie jusqu’à satisfaction de nos revendications.