Je vous transmets le salut fraternel des camarades du SDAS 22.
Pas de trêve estivale cette année, les patrons ont attaqué en traître deux délégués syndicaux juste avant leur départ en vacances avec des lettres menaçantes et disciplinaires n’ayant aucun fondement mais avec le seul objectif de déstabiliser nos camarades. Nous avons répondu par courrier, ultime avertissement à ces patrons indélicats avant d’utiliser d’autre procédure, telle que la justice.
Au printemps une directrice rompt le dialogue social, sous prétexte de la perte de confiance des élus représentants du personnel envers la direction … elle veut s’entretenir sur nos orientations, avec la secrétaire du SDAS … casque bleu !Un autre refuse de répondre aux questions posées par la DP sous prétexte qu’elles sont écrites sur papier à entête FO !
Nous avons fait face et les patrons ont écrasés, mais jusqu’à quand !
En NAO le DG de l’ADAPEI 22 tente de réformer le droit de grève, et d’imposer le vote électronique pour les futurs élections, les camarades lui ont barré le passage. Manœuvre à l’AMISEP pour supprimer les congés trimestriels attribués à tous les salariés par un accord d’entreprise. Nous nous organisons.
Une camarade aide à domicile, n’en peut plus, l’amplitude horaire de 13h au quotidien, toute la semaine, pour peu d’heures de travail effectifs l’empêche d’être auprès de ses enfants le soir et d’être présente dans leur éducation comme elle le souhaite, par contre elle attend dans sa voiture aux coupures. Une auxiliaire de vie sociale obligée par le chef de service d’aller travailler hors planning prévisionnel, chez une personne âgée, avec son fils de trois ans, alors qu’elle vient d’aller le chercher à l’école maternelle.
Le travail est dangereux pour nos enfants.
Les fiches de poste ISO 9001 pour un formateur, attribuent tant de compétences et de tâches que c’est à se demander si ce n’est pas la fiche d’une équipe composée de plusieurs salariés ! Les mêmes formateurs n’ont pas de temps de préparation, et sont toujours en face à face pédagogique.
Une camarade, dans un élan spontané me dit « je ne suis pas faite pour travailler » ce à quoi je lui répond que personne ne l’est !
Le gouvernement soumis à l’Europe, aux banques, aux marchés se moquent de nous, les patrons nous dédaignent, nous écrasent de travail. UNIFED détruit la branche et son OPCA en nous vantant le soi-disant bien fondé de l’Économie Sociale et Solidaire, tous des faussaires ! Ils nous ont déclarés la guerre, nous combattrons !
Les salariés de l’action sociale ne s’y trompent pas, ils adhèrent à Force-Ouvrière !
D’abord les aides à domicile en début d’année, puis nous nous implantons parmi les éducateurs dans une nouvelle boite, et la semaine dernière neuf d’un coup, hier au soir un moniteur à Emmaüs.
Des adhérents quittent la CGT et la CFDT, ils se tournent vers le seul syndicat qui défend les salariés. Le seul syndicat, hors toute emprise politique ! Le syndicat fidèle à la charte d’Amiens, Force-Ouvrière.
Face à l’arrogance du patronat, osons revendiquer l’improbable, le non-correcte, revendiquons une diminution du temps de travail accompagnée d’une augmentation des salaires.
Exigeons de vivre et de ne pas survivre ou mourir au travail !
Exigeons, exigeons de nous-même d’oser nos utopies !
Pour l’éradication du patronat et la suppression de l’esclavage salarial.Une seule solution, la grève générale !
Vive la CGT FO
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